« Qu’est‐ce que je serais heureux si j’étais heureux ! » - Woody Allen
La définition du bonheur est presque impossible à donner tant il y eut de philosophes pour la nuancer (Épicure, Spinoza, Kant), d’une part, et d’individus pour l’interpréter, d’autres part.
Dans la majorité des cas, le bonheur est un état de plénitude, qui se caractérise par l’absence de souffrances (soucis, peine, angoisse, échecs, inquiétude) et un sentiment général de satisfaction (accomplissement, réussite, jouissance, désirs comblés). Il peut s’exprimer par la joie, et s’instrumentaliser par le plaisir ; dans la majeure partie des cas, il brille par son absence (surtout quand on songe au taux de suicide au Québec).
Si le bonheur est le but de la vie sur Terre et qu’on le considère comme un besoin – ou comme un « droit » – la diversité de sa nature peut engendrer des conflits entre les individus. En d’autres termes, le bonheur à tout prix des uns commence là où cesse parfois celui des autres ; dans un cas comme dans l’autre, la quête est justifiable et primordiale.
Si, au contraire, on associe le bonheur à la conséquence d’une vie vertueuse, il prend la forme d’une récompense – ultime – et s’accompagne d’une réflexion éthique (ou religieuse).
De nos jours, on pourrait dire que le bonheur se calcule au quotidien comme le garant d’une vie saine et équilibrée. Il est à poursuivre, qu’on le considère d’ordre philosophique, psychologique ou même politique. Son enjeu motive la création de toutes sortes de « méthodes » et alimente toute une industrie.
Recherches: Sophie Devirieux