En janvier 2016, le metteur en scène et homme de théâtre Christian Lapointe est artiste en résidence à l’École Nationale de Théâtre du Canada. Il rencontre la classe de deuxième année d’interprétation pour leur donner un cours qui s’appelle Jeu de l’acteur, dans lequel il enseigne une pédagogie de jeu qu’il élabore depuis une dizaine d’années dans diverses écoles professionnelles. C’est un électro-choc pour les étudiant.es, une rencontre artistique puissante. Suite à ce semestre de travail, les étudiant.es font leur premier spectacle de troisième année avec Christian. Le groupe décide de se pencher sur l’auteur Marcel Dubé, pionnier de la dramaturgie québécoise, mort le 7 avril 2016. Une pièce apparait alors de manière évidente: Les Beaux Dimanches. Une des pièces les plus reconnues de l’auteur, un classique du répertoire québécois, composé de onze personnages, exactement le nombre d’interprètes dans la cohorte. La logique de Lapointe fut la suivante, une pièce fait partie du répertoire si elle survit au temps et si elle est remontée. Or, la dernière mouture de ce spectacle remontait à 1993 au TNM dans une mise en scène de Lorraine Pintal. Il y avait donc un réel désir de tester ce matériau dramatique dans un nouveau contexte et avec des codes contemporains.
Mise en scène: Christian Lapointe
Éclairages: Chantal Labonté
Scénographie: Étienne René-Contant, Vincent Pouliot, Marilyne Beauchamp
Direction de production: Émile Beaudoin Lafortune
Avec: Félix-Antoine Cantin, Claudia Chillis-Rivard, Étienne Courville, Nadine Desjardins, Patrice Ducharme-Castonguay, Étienne Lou, Virginie Morin-Laporte, Jules Ronfard, Gabriel-Antoine Roy, Rosemarie Sabor, Élisabeth Smith
Coproduction: Carte blanche
Création des surtitres: Elaine Normandeau
Toutes les photos des beaux dimanches sont de Maxime Paré Fortin